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Bougie d'allumage s'est quoi,elle sert a quoi

Message Message posté...: Dim 27 Fév 2011 12:12
par steph
la bougie d'allumage Image






La bougie d'allumage est un dispositif électrique présent sur les moteurs à allumage commandé provoquant l'inflammation du mélange gazeux dans la chambre de combustion. Pour cela, elle doit pouvoir générer des centaines d'arcs électriques par minute tout en résistant à la chaleur et à la pression engendrées par les explosions à l'intérieur du cylindre.

La bougie d'allumage tire son nom du système d'allumage des anciens moteurs, où une mèche incandescente provoquait la combustion du mélange, rappelant ainsi les bougies d'éclairage. Elle fait son apparition en 1876 sur un moteur Lenoir mais prend réellement de l'ampleur en 1902, lorsque Bosch la combine à une magnéto haute tension.

Avec près de 56 millions d'automobiles nécessitant un système d'allumage construites chaque année, ce sont en moyenne 280 millions de bougies d'allumage qui doivent être produites annuellement[1].
Principe
La bougie d'allumage est un élément du système d'allumage du moteur à allumage commandé. Elle permet la création d'un arc électrique — ou étincelle — grâce à la haute tension, fournie aux électrodes par la bobine au moment où le système de rupteurs le commande, permettant la combustion du mélange gazeux, libérant ainsi l'énergie. En effet, pour créer l'inflammation d'un fluide ou d'un solide, il est nécessaire de remplir les conditions du triangle du feu, à savoir la présence conjointe d'un comburant, d'un combustible et d'une source de chaleur, ou énergie d'activation. Dans un moteur, le comburant est l'air, le combustible, l'essence, et la source de chaleur est apportée par la bougie d'allumage[15].

La tension nécessaire pour déclencher l'arc électrique est de l'ordre de 10 kV pour un taux de compression voisin de 10. À la pression atmosphérique, cette tension de claquage serait 10 fois plus faible. Dès l'ouverture du circuit d'alimentation, la tension aux bornes du circuit primaire de la bobine ne cesse d'augmenter jusqu'à atteindre la tension d'ionisation, nécessaire à la création de l'arc électrique.
Histoire
L'allumage d'un mélange air-carburant par une étincelle est préconisé par l'Italien Alessandro Volta, en 1777, puis par François Isaac de Rivaz pour le moteur à combustion interne, appelé communément « moteur à explosion » en 1807[2]. En 1885, le Belge Étienne Lenoir, alors occupé à la conception de moteurs thermiques — technique de propulsion automobile tout juste née de l'application pratique du cycle thermodynamique de Beau de Rochas — invente un système d'allumage, très proche des bougies d'allumage actuellement utilisées, nécessaire au fonctionnement de ces derniers[3],[4].

Ce n'est qu'en 1902, à une époque où les automobiles sont en plein essor, que la fabrication des bougies prend réellement de l'ampleur. Cette année là, le constructeur allemand Robert Bosch livre ses premières bougies d'allumage, dont il avait déposé le brevet en 1894[3], et la première magnéto haute tension, permettant d'apporter la solution au problème majeur d'allumage des moteurs thermiques[5]. Plus d'un siècle plus tard, Bosch demeure le premier producteur mondial de bougies d'allumage[6].
Électrodes
Les électrodes sont des conducteurs électriques reliés indirectement à la batterie du véhicule entre lesquelles est générée, en raison d'une haute tension à leurs bornes, l'étincelle nécessaire à l'inflammation du carburant. L'écartement des électrodes est fixé par le constructeur du moteur en fonction du taux de compression, du carburant utilisé, de la puissance de la bobine d'allumage et de l'énergie escomptée. L'électrode située dans l'axe de la bougie est dénommée « électrode centrale » ; elle est nécessairement unique. Les électrodes en regard de celle centrale sont dénommées « électrodes de masse ». En raison de l'électronique de plus en plus présente dans les automobiles, l'électrode centrale est parfois prolongée par une résistance susceptible de filtrer les émissions électromagnétiques parasites produites par l'ensemble bobine et bougie du système d'allumage.

En raison des réactions chimiques induites par la combustion des gaz, de la chaleur dégagée par l'explosion et de celle générée par les arcs électriques, les électrodes doivent résister à des effets de corrosion importants. C'est la raison pour laquelle elles sont généralement recouvertes d'alliages composés de nickel, d'argent ou de platine. La température de fusion du nickel est d'environ 1 450 °C tandis que celle du platine atteint les 1 770 °C et l'iridium, près de 2 400 °C. Elles peuvent être soumises à une usure excessive, voire fondre lors de surchauffe. Des électrodes trop chaudes sont susceptibles d'entraîner un pré-allumage du moteur, source de grandes détériorations du piston[11]. La plage de fonctionnement normal des électrodes est de 450 à 850 °C. Le mélange s'enflamme avant l'étincelle au-dessus de 1 000 °C.
Coupe d'une bougie d'allumage.

De nombreux dépôts peuvent également se former sur les électrodes de la bougie, diminuant grandement ses capacités. Des dépôts carbonés se forment lors d'un usage prolongé du starter, d'un allumage faible ou retardé lorsque le taux de compression est faible ou encore lorsque la bougie est trop froide (en dessous de 450 °C). Les moteurs plus récents sont sujets à d'épais dépôts d'additifs dus aux carburants modernes. Les bougies peuvent être encrassées lors d'un problème d'huile[11].
Dissipation de la chaleur Image
La bougie doit également évacuer la chaleur vers la culasse. En effet, l'électrode, et plus généralement tout élément en contact avec le mélange présent dans la chambre de combustion, ne doit pas devenir un point chaud, sous peine de créer des problèmes d'auto-allumage. C'est pourquoi :

* l'isolant électrique doit avoir une bonne conductivité thermique ;
* le contact de la bougie avec la culasse doit être parfait. Cette condition est obtenue en serrant la bougie au couple en utilisant, idéalement, une clé dynamométrique. Pour mémoire, le couple de serrage est généralement compris entre 10 et 30 Nm. Néanmoins, il ne s'agit que de données standards, variant selon le type et la dimension des bougies.

L'essentiel de la chaleur, près de 75 %, s'évacue au niveau du filetage et de la bague d'étanchéité. Le reste de la chaleur est dissipée par la partie supérieure de la bougie jusqu'à la culasse. Un indice thermique est établi afin de déterminer la réponse de la bougie à des températures moteurs différents. Les bougies d'allumage « froides » ont un coefficient thermique faible, une faible absorption de chaleur et une bonne dissipation thermique. Elles sont donc destinées aux moteurs de hautes performances, soumis à des températures élevées, tandis que les bougies d'allumage « chaudes » possèdent un coefficient thermique élevé, une grande absorption thermique et une faible dissipation de chaleur. Elles équipent les moteurs de rendement plus faible.

Concrètement, on fait varier l'indice thermique d'une bougie en jouant sur la longueur du bec d'isolant : le bec est plus long pour une bougie chaude. Dans une bougie froide, le trajet entre l'électrode, l'isolant et le culot est plus court. source : wilkipédia

Re: Bougie d'allumage s'est quoi,elle sert a quoi

Message Message posté...: Dim 27 Fév 2011 18:20
par steph
s'est bien sa

Re: Bougie d'allumage s'est quoi,elle sert a quoi

Message Message posté...: Jeu 8 Déc 2011 15:42
par Phoenix
Pour rejoindre Sotto :

Quoi de plus simple qu'une bougie?!

Un élément que l'on remplace assez fréquemment et auquel on prête pourtant peu d'attention.
Cependant,
la bougie est quelque chose de très complexe, et qui a fait l'objet
d'essais très précis, pour vous en convaincre il suffit de regarder le
catalogue d'un constructeur de bougies. L'étendue de la gamme, compte
parfois plus de 100 modèles différents!
On ne peut donc pas mettre n'importe quelle bougie sur n'importe quel moteur, sans risque pour celui-ci.

Quel est le rôle d'une bougie?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, voyons un peu le rôle de la bougie.
Placée
dans la culasse, celle-ci débouche directement dans la chambre de
combustion. Elle est reliée à la bobine d'allumage par un fil haute
tension. Soumise à des impulsions électriques, elle devra provoquer un
arc électrique entre ces électrodes. Cet arc électrique enflamme le
mélange gazeux comprimé dans la chambre de combustion. La bougie assure
donc l'allumage du mélange air/essence, et cela de façon régulière et
fiable.

Pourquoi ne met-on pas n'importe quelle bougie?

Chaque bougie se différencie, entre autre par son indice thermique et par son culot.
Pour fonctionner correctement, la bougie doit être à une température comprise entre 400° et 850°.
En
dessous de la valeur inférieure, elle n'atteint pas sa température
d'auto nettoiement et le bec isolant s'encrasse, ce qui risque de créer
un court circuit entre l'électrode et le culot.
Au delà de la valeur
supérieure, l'électrode trop chaude constitue un point chaud, ce qui
risque d'allumer le mélange gazeux sans la présence de l'étincelle.
C'est ce qu'on appelle le pré-allumage. Ce phénomène a généralement des
conséquences relativement grave pour le moteur et la bougie elle même.

L'indice
thermique d'une bougie consiste dans la capacité à évacuer la chaleur
vers la culasse, via le culot. Cet indice est une valeur de comparaison
obtenue sur un moteur d'essais et constitue une norme.

Le culot d'une bougie peut être soit court soit long cela dépends de votre culasse.
Une bougie à culot long ne peut pas être utilisé à la place d'une bougie à culot court, et inversement.

Bougie froide ou bougie chaude?

Vous
avez tous entendu parler de bougie froide et de bougie chaude. Une
bougie froide est une bougie qui évacue bien les calories, et une bougie
chaude les évacue moins biens.
L'importance est de bien comprendre
que le fait de mettre une bougie froide sur un moteur ne le fera pas
mieux fonctionner, au contraire. Il faut simplement que l'indice
thermique de la bougie correspondent aux caractéristiques du moteur. Cet
indice est sensible à plusieurs paramètres, le régime de rotation du
moteur, le rapport volumétrique, le point d'avance, le coefficient de
remplissage...
Pour vous donnez une idée, un moteur d'origine nécessite un indice thermique compris B8 et B9.
En
imaginant que pour la compétition, vous mettez un cylindre avec des
diagrammes élevés, un taux de compression plus élevé, un échappement
plus performant, le régime de rotation augmente, la puissance augmente,
et le moteur chauffe plus. Vous allez devoir utilisez une bougie plus
froide.
L'indice thermique est donc B10.

Les appellations des bougies par "chaude" ou "froide":

Une
bougie chaude absorbe rapidement la chaleur et la conserve tant que le
moteur tourne. Sa température de fonctionnement est relativement très
élevée. Elle assure des départs aisés. Elle n’est donc pas recommandée
pour les moteurs tournants à haut régime et à des vitesses élevées.

Une
bougie froide évacue rapidement la chaleur et évite le pré-allumage.
Son gros inconvénient c’est qu’elle s’encrasse rapidement à petite
allure. Elle est donc recommandée pour les moteurs performants.


Conclusion : :*)bp

Je
vous conseille d’utiliser des bougies NGK. Elles sont de très bonne
qualité et sont les plus répandues. On trouves toutes sortes de modèles
qui peuvent être utilisées à la fois sur des moteurs de compet que sur
des moteurs d’origine.
Mais laquelle utiliser pour votre moteur? B8HS, B8EV, B10EGV...
Je vais vous expliquer la signification des noms des bougies NGK: c’est un code. Il y a 4 parties.

L’utilisation
de bougies appropriées est très importante pour le tuning moteur. Il
existe des bougies avec des taux de température variable selon les
modèles.
Exemple : une bougie ngk B10ES est une bougie froide car
elle transmet mieux la chaleur sur la culasse qu’une bougie chaude(ngk
B8ES).
Si tu choisis une bougie trop froide, elle n’atteindra pas la
température requise pour l’auto nettoyage ; et il en résultera une
carbonisation permanente de la bougie et des ratés à l’allumage.
Une bougie trop chaude mène à une surchauffe du cylindre et peut aussi trouer le piston, à cause de sa température trop élevée.

Pour commencer, le mieux est d'utiliser la référence de bougie indiquée par le constructeur.
Si
vous utilisez votre moteur par temps froid, sur de petits trajets, et
que vous voyez que votre moteur a du mal à chauffer et tourner
correctement : mettez une bougie un peu plus chaude (un indice plus
bas). Votre moteur tournera mieux durablement : peu de calamine se
formera dans la chambre de combustion, la qualité des étincelles étant
meilleure.
Si au contraire, vous roulez l'été, de manière sportive,
voire très sportive, sur circuit, n'hésitez pas à mettre une bougie plus
froide d'une unité. Votre combustion sera meilleure. Les performances
aussi. L'électrode de la bougie ne fondra pas.

NGK commercialise
des bougies "RACING", la série "VX": ce sont généralement des bougies
très froides avec une ou plusieurs électrodes, pour améliorer la
combustion à très haut régime.

Si vous voulez améliorer vos
performances moteur et votre consommation, essayez les bougies NGK de la
série "IX" avec électrode en iridium. Ce métal rare permet d'avoir une
qualité d'étincelle bien meilleure qu'avec une électrode de métal
classique. De plus l'électrode centrale extrêmement fine ne gène pas le
front de flamme lors de la combustion.

Les modèles de bougies NGK:

BOUGIE STANDARD:
La lame en cuivre améliore la dissipation thermique:
- Plage thermique plus large.
- Suppression des échauffements ponctuels qui engendrent du pré-allumage.
- Réduction de l'encrassement.


IRIDIUM:
Electrode centrale en alliage iridium, pointe très fine et résistante aux températures extrêmes:
- Accélérations améliorées.
- Reprises plus franches et plus linéaires.
- Démarrage plus facile par temps froid et humide.
- Durée de vie multipliée par 3.
- Consommation réduite jusqu'à 10%.
- Technologie anti-encrassement.

Re: Bougie d'allumage s'est quoi,elle sert a quoi

Message Message posté...: Ven 9 Déc 2011 08:24
par Manu
:*)xs Chapeau bas messieurs....j'en apprends tous les jours.

Merci